dimanche 27 mars 2011

un petit tour au laos, année 2554 du calendrier Bouddhiste... avant de partir pour l'inde

photos laos


Après une nuit de bus, nous découvrons avec plaisir les rives endormies du Mekong, que nous franchissons pour entrer au Laos et sa capitale Vientiane. Ville étonnement calme et reposante, après la cohue de Bangkok. On y trouve les restes de la colonisation française à chaque coin de rue, patisseries, boulangeries, restaurants français. Quel plaisir pour les papilles de gouter un délicieux pain au chocolat tout chaud, le premier de notre voyage !!!

Dans un souci d’économie de nuits dans le bus, nous décidons d’optimiser les transports et surtout de ne pas en abuser. Nous prendrons donc uniquement les moyens locaux, c'est-à-dire tuktuks et bus sommaires, par trajet d’une cinquantaine de kilomètres à chaque étape, et de descendre ainsi jusqu’à la frontière avec le Cambodge.

C’est ainsi que nous nous trouvons dans une sorte de tuktuk géant nous emmenant au village de Ban Nah, première étape. Nous découvrons lors de ce trajet que les lao sont des gens plutôt curieux et ouverts. Même s’ils savent qu’on ne comprend pas leur langue, ils ne peuvent s’empêcher de nous parler, et nous d’essayer de leur répondre en mimes, pas simple!! Ce sont également des gens très tactiles, il ne faut pas être étonné d’avoir un lao dormant sur son épaule, une autre prenant appui sur sa cuisse, c’est comme ça. Camille a même eu le droit au bisou sur la joue par un petit papi, après qu’on ait visité une grotte en sa compagnie.

Nous passons deux nuits dans ce petit village perdu, à la recherche d’éléphants sauvages, on ne trouvera que leurs traces.
Puis nous continuons toujours vers le sud, vers Paksane puis Thakek.
Nous ne regrettons vraiment pas d’avoir choisi ce moyen de transport, les bus au Laos sont très riches en surprises : une fois, il est rempli de sacs de riz jusqu’à 1/3 de sa hauteur, il faut marcher sur les sacs pour accéder aux sièges, ensuite ce sera des tabourets installés sur toute l’allée qu’il faudra enjamber. Le dernier était rempli de cartons, une bonne partie des sièges enlevés, les premiers arrivants avaient des fauteuils, les suivants étant assis sur les cartons (les trajets pouvant durer la journée entière), il peut également arriver qu’il pleuve dans les bus, les toits ne sont pas très étanches…

Le sud, toujours plus.
Après une virée en cyclomoteur dans les environs de Thakek, nous continuons la route pour Savannakhet, mais il y fait un froid que les habitants n'ont jamais connu. Tant pis, on repart à la recherche de la chaleur, que nous retrouvons torride à Paksé, dernière grosse ville avant le Cambodge. De là, nous partons explorer quelques jours, toujours à cyclomoteur, les plantations de café, (plus de 250 villages vivent de cette culture) et les magnifiques cascades alentours.
Puis, après trois jours à une vitesse folle sur notre bolide, il nous fallait un peu de tranquilité, que l'on trouva à Don Khone, petite île sur le Mekong, à la frontière avec le Cambodge, où la principale activié consiste à se reposer dans un hamac, à l'ombre. Et quand la fraîcheur s'installe, ballades à vélo pour essayer d'apercevoir les dauphins vivants dans les eaux du Mekong.
Le laolao au petit-déjeuner (gnôle locale) du "papa" où l'on dormait fût fatal pour l'estomac de Camille, qui s'en souvient encore. Heureusement, le riz gluant est un parfait remède, à son grand désespoir.
petite anecdote: à l'aller, nous avons mis 6h dans un "bus local" à 35 personnes sur 3,5m carré, en comptant une crevaison, et diverses livraisons de nourriture, pneus, brouettes... au retour 2h nous aura suffit en minibus climatisé, quel confort!!!


Enfin dernière étape au Laos: le site de Vat Phou, site khmer de religion hindouiste, classé au patrimoine mondial de l'humanité, un peu de culture après ces jours intenses en farniente.

Voilà, une étape supplémentaire de finie, nous repartons pour Bangkok, fêter le nouvel bouddhiste ( année 2554) avant de prendre l'avion pour New Dehli.

1 commentaire:

  1. Coucou !
    Et bien les transports en commun sont assez surprenants. Cyrille a fait de grands yeux quand je lui ai décrit les bus : il imaginait deux secondes son car dans le même style laotien.
    Bonne poursuite le long du Mékong.
    On pense fort à vous. Bisous

    RépondreSupprimer